Attendre que la brume se lève dans la campagne encore endormie, comme frigorifiée dans un manteau ouateux et froid. Attendre que l’astre du jour veuille bien transpercer cette épaisse couche pour illuminer toute la végétation, donner l’éclat à la verdure des prairies encore engourdies et figées, caresser doucement les branches des arbres et le si peu des feuilles qui restent encore accrochées, venir donner une chaleur douce sur les feuilles des épines en leur donnant une couleur rougeâtre alors que celles des grands futaies sont noircies et brûlées par le vent glacial et les précédentes gelées. Plusieurs heures lui seront nécessaire au cours de la journée pour faire totalement disparaître ce blanc manteau et donner un semblant de chaleur.


Il s’agit là des seules feuilles rougeâtres de la saison qui attire l’œil dans le milieu de cet ensemble décharné. Bientôt sur les branches et peut-être avec l’arrivée de la neige aurons-nous la chance de pouvoir faire des cartes postales hivernales lorsque le soleil fera à nouveau son apparition pour donner un éclat d’argent sur les branches encore gelées avant que des stalactites se forment au début de la fonte de cette neige.
La marche campagnarde devient alors un plaisir que l’amateur de photos qui ne doit pas rater l’occasion pour réaliser ces superbes clichés bien emmitouflé pour vaincre cet état de froideur.
Mère-grand n’était pas présente dans la région ce jour-là et le Chaperon Rouge non plut. Merci beaucoup Dominique pour ces appréciations. Amitiés et bonne soirée.
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La photo est très belle.
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J’ai cru que c’était le petit Chaperon Rouge ! 😉
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